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"Les industriels de l'alimentation animale souhaitent accès aux PAT pour réduire les co?ts. Mais c'est un leurre économique. A terme, le prix des protéines animales pourrait s' sur le cours du soja", affirme au contraire Pierre Brosseau, éleveur de porcs et membre de la Confédération paysanne. "Les fabricants d'aliments pour animaux pensent que c'est [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] intéressant de entre différentes sources de protéines pour en fonction de l'évolution des prix et d' ainsi une souplesse de formulation des produits", explique Olivier Andrault, de l'association de consommateurs UFC-Que .
Après les poissons, la Commission entend de réintroduire l'utilisation des farines animales pour les volailles et les porcs. Le "cannibalisme" étant désormais interdit, les volailles ne pourront être nourries qu'avec de la farine de porc, et inversement. Mais cette autorisation ne devrait pas avant 2014, selon un porte-parole de l'exécutif communautaire.
Les industriels et les agriculteurs, qui ont fait du lobbying à Bruxelles [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] pour que les farines animales soient à nouveau autorisées, espèrent ainsi accéder à des sources de protéines bon marché. "Les pays d'Europe du Sud, en particulier l', sont très demandeurs, car le cours du soja est au [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] plus haut", estime , éleveur et président de la Fédération nationale porcine.
Les farines de porc et de poisson pourront les poissons d'élevage en dès le 1er?juin. Cette annonce faite par Bruxelles, jeudi 14?février, alors que le scandale de la viande de cheval vendue comme de la viande de b?uf s'étend en Europe, a provoqué de vives réactions. La nouvelle ne pouvait pas plus mal pour les promoteurs du retour des farines animales dans les élevages européens.
En octobre?2011, l'Agence nationale de de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) avait émis un avis négatif au retour des farines animales, estimant que "les conditions permettant une utilisation sécurisée des PAT ne sont pas à ce jour totalement réunies".
Les éleveurs sont aussi prêts à le pas. "Il y a une forme d'hypocrisie, tout le monde veut bien en mais sans être le premier", dit M.?Brosseau, qui ajoute: "Pour ma part, je n'y serais pas opposé s'il y avait suffisamment de contr?les. Or si, pendant six mois, des industriels ont pu de la viande de cheval à la place de la viande de b?uf, cela prouve qu'il y a une crise de la tra?abilité." Même prudence chez M. Serres: "Il y [url=http://www.jordanpascherofficiel.com]air jordan pas cher[/url] a quelques jours, [url=http://www.jordanpascherofficiel.com]air jordan[/url] je vous aurais parlé d'opportunité ou de risque de distorsion de concurrence. Mais pour le moment, cela me para?t prématuré et maladroit d' cela aux consommateurs."
Un argumentaire peu convaincant pour certains écologistes. "On n'a encore jamais vu des poissons s' à des porcs ou à des volailles", avance le député européen Vert José Bové. "Rien n'empêche, si on réintroduit les farines animales dans l'alimentation, qu'elles se retrouvent demain [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] utilisées pour des animaux auxquels elles ne sont pas [url=http://www.suz1.co.jp/cgi-bin/board/honey.cgi/%3Fv%3D3PH6MEQK%25252B%25255B0%253Ecialis%253C/a%253E]peuterey outlet Blackberry St[/url] destinées." Le député européen demande un étiquetage spécifique "Nourri avec" ou "sans farines animales". Il appelle le gouvernement fran?ais à la suspension [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] de la mesure et promet, dans le cas contraire, d' au boycottage des poissons d'élevage dès le 1er?juin 2013.
Quoi qu'il en soit, les grands industriels sont [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] prêts. Comme Saria, par exemple, filiale du groupe [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] allemand Rethmann, présent dans l'équarrissage et l'exploitation des sous-produits des abattoirs. Il vend aujourd'hui des protéines de poisson pour l'aquaculture et des PAT de porc et de volaille pour les fabricants de nourriture pour chiens et . Idem pour , filiale de Sofiprotéol.
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Publiée au Journal officiel de l'Union européenne cette semaine, la décision d' les farines de porc et de poulet pour l'élevage des poissons n'est pas nouvelle. Elle a été prise le 18?juillet 2012 par les représentants des Vingt-Sept, sur proposition de la Commission européenne. Trois Etats, la France, l' et le , s'y étaient opposés pour des raisons d'ordre politico-éthiques.
Les instances européennes, Commission en tête, ont considéré que l'interdiction totale en place depuis plus de dix ans était disproportionnée, au regard des risques encourus. "Le risque de transmission de l'ESB entre des non-ruminants est négligeable, dans la mesure où le cannibalisme est évité", [url=http://fanigry.pl/index.php?site=forum_topic&topic=1]air jordan Choosing The Ideal Swimwear Which Will[/url] fait-on à Bruxelles. Les risques sont considérés comme d'autant plus mineurs que la maladie de la vache folle est quasiment éteinte: à peine 28?cas ont été identifiés en 2012, sur quelque 40?millions de têtes de bétail adulte.
Par mesure de précaution, seules les farines issues de non-ruminants seront autorisées, et un dispositif de contr?le, par le biais de tests ADN, sera mis en place. Par ailleurs, seules les parties propres à la consommation humaine seront utilisables pour l'alimentation animale. Ainsi, on ne parle plus de "farines de viandes et d'os", mais de "protéines animales transformées" (PAT). "Les poissons sont [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] omnivores, et certains, comme les saumons, sont même carnivores", explique Frédéric Vincent, le porte-parole du commissaire chargé de la santé et de la protection des consommateurs, .

"HYPOCRISIE"
La suite donnée à la décision de la Commission européenne dépendra beaucoup de la sensibilité du consommateur à cette question. Pour M. Andrault, "il y a un risque d'image pour les filières d'élevage, avec la réintroduction des farines animales". Dans un communiqué publié vendredi 15?février, l'Association de l'aquaculture fran?aise [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] s'est empressée de que "les décisions qui seront prises par la filière ne se feront que sur la base d'un consensus sociétal et uniquement avec des garanties de tra?abilité totale".
L'utilisation des farines animales pour les ruminants avait été interdite en 1997 en raison [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] des risques de contamination par l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), la "maladie de la vache folle". L'interdiction avait été étendue en 2001 aux aliments destinés à tous les animaux de , dont les poissons.
?VITER LE CANNIBALISME
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