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wlkleo00jah
Wysłany: Pon 3:44, 23 Wrz 2013
Temat postu: www.achbanker.com/home.php Les démons de Dimon
Ce ne sera finalement pas 2, mais vraisemblablement 3 milliards de dollars - peut-être 4. Les pertes de JP dans des investissements très risqués suscitent les commentaires ironiques de concurrents précédemment jaloux des succès de son PDG, . Lequel cherche à les coups. Les enquêtes du FBI et du contr?leur des marchés, la Securities & Exchange Commission (SEC), permettront de un coin du . Quand a-t-il re?u la première alerte et qu'en a-t-il fait ? En attendant, intéressons-nous un peu à l'homme et aux influences qui ont pu fa?onner sa vision et son comportement. Peut-être y a-t-il là matière à des motifs moins conjoncturels à sa déroute actuelle ?
Dans sa biographie plut?t laudative de Jamie Dimon, écrit : "Les défenseurs des mégabanques, Dimon inclus, [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] soutiennent un point de vue similaire à [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] celui des défenseurs des armes à feu : les pistolets ne tuent pas les gens, arguent-ils, ce sont des gens qui tuent des gens. Autrement dit : le modèle de la mégabanque n'est pas vicié, c'est la fa?on [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] dont certains la gèrent qui l'est"...
Après b?ti Travelers, son royaume personnel, à coups de fusions-acquisitions, Weill deviendra la cheville ouvrière de la création, par la même méthode, de CitiCorp (aujourd'hui CitiGroup), puis son patron emblématique.
Il inculquera à son ambitieux élève ses deux convictions les plus ancrées. D'abord que la taille fait la force, et la force, le droit, in fine. [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] Weill n'incarna jamais l'innovation ni l'esprit d'entreprise, mais l'autre versant de la révolution reaganienne : la constitution de [url=http://www.gotprintsigns.com/hollisterpascher/]hollister paris[/url] mastodontes financiers. Ensuite, parmi les tout premiers, Weill a plaidé qu'avec les prérogatives étendues de la SEC et la puissance nouvelle des agences de notation, l'autorégulation du système financier était la meilleure garantie contre les risques collectifs. La [url=http://zcontent.net/forum/newtopic]woolrich outlet Léconomie tunisienne suspendue à la reprise du secteur du tourisme[/url] mondialisation rendant les lois nationales caduques, il fallait massivement déréguler la finance. Sous sa férule, Dimon fut de toutes les manoeuvres de lobbying au Congrès, en particulier pour l'abolition définitive du Glass-Steagall Act, cette loi datant du New Deal qui interdisait de de front [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] activités de dép?t et d'investissement, et qui empêchait la spéculation sur fonds propres.
Jamie Dimon prétendait gérer sans risque une division d'investissements à risques dont le volume d'activité avait quadruplé. Mais comme dans les autres contes et légendes de la banque d'affaires moderne, le risque supposé "contr?lé", devenu très volumineux, échappait de plus en plus aux contr?leurs. Pour mémoire, la même équipe qui vaut aujourd'hui à JPMorgan de 3 ou 4 milliards lui avait fait 5 [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] milliards en 2010, soit, à elle seule, le quart de ses bénéfices annuels...
C'est dans cette ambiance que Dimon s'est fait les crocs, avant de son propre essor. Au lendemain de l'effondrement financier de l'automne 2008, il devint le nouveau "roi du monde" : sa banque se retrouva la seule à ne pas subi de revers notoire. Faut-il s'étonner si, à son tour, il mena la charge contre les projets de régulation de la finance de l'administration Obama en suivant trois pistes essentielles : pas touche à la taille des établissements, pas de "règle Volcker", sorte de nouveau Glass-Steagall Act, enfin pas touche aux gros bonus ? Pourtant, antithèse d'un Dick Fuld, le dernier patron "fou du risque" [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] qui pré Lehman jusqu'à sa plongée, Jamie est du genre précautionneux - comme l'était Weill. Mais la course au gigantisme l'a entra?né à plus de place au risque. Lorsque, en 2008, la grande caisse de crédit (WaMu) sombra, il ne résista pas à l'app?t. Son rachat apporta à sa banque un accroissement notoire, mais aussi un montant de titres à risques multiplié d'un coup par 4.
Chez Sandy, enfin, Jamie apprit le management à la dure. De fusion en acquisition, Weill se fit l'ap?tre de l'amélioration des dividendes par économies d'échelle : réductions de personnels à la serpe, assainissement drastique des dépenses, renégociation à la baisse de la couverture santé et retraite des salariés... Aimant [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] restaurants de , vins fins et belles , il réduisait le nombre des véhicules de fonction des subalternes dès qu'il rachetait une entreprise. Quant au de gestion humaine, Weill s'entourait d'un très petit nombre d'affidés et sa première règle était d'une grande banalité : seul le résultat compte. La seconde l'était moins : étirer au maximum l'échelle des primes des cadres, en augmentant beaucoup celles des plus méritants et en réduisant drastiquement celles des moins [url=http://cgi.ebay.com.au/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=140751362926]hollister france Le PDG de Fr[/url] prolifiques.
Age of Greed (Une ère de cupidité), de , ed. Knopf, 2011 ; Standing (Le Dernier resté debout), de Duff McDonald, ed. Simon & Schuster, 2009.
Impossible, pour Jamie Dimon, de ne pas se référer à celui qui fut son professeur, son mentor et son protecteur durant quinze ans : Sanford (Sandy) Weill, auquel Jeff Madrick, dans sa récente [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] [url=http://www.move-grp.co.jp/p/postmail.cgi]peuterey outlet M. Mitterrand[/url] histoire moderne de l'économie [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] américaine, consacre un chapitre sous le "Le roi du monde", tant il modifia de fa?on déterminante la finance américaine et ses règles du jeu. On est alors dans [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] les fastueuses années 1980 où tout se noue, la banque universelle comme les "obligations pourries". Sorti de la Mecque du management financier (Harvard ), le jeune Dimon se retrouve au service très rapproché d'une sorte d'ogre susceptible, colérique et intuitif, qui traite facilement ses subordonnés d'"idiots" et de "fils de pute", mais qui sent les bons coups comme pas un. Il y restera de 1982 à 1997.
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