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Pendant ce temps, les indépendantistes défendaient l'Ecosse sans états d'?me. Ils ont recruté un personnel politique de qualité, séduit les universitaires et les "chattering classes" écossaises - littéralement les "classes bavardes" -, et accompli, de l'avis général, un bon boulot. Ils sont plus sociaux que les Anglais, comme en atteste l'abolition des droits d'inscription à l'université, et les Ecossais en sont ravis.
Que s'est-il passé ? Les conservateurs n'ont jamais [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] eu bonne presse en Ecosse. Ils sont le symbole du déclin industriel de Glasgow l'ouvrière, qui fut à [url=http://www.ringisland.jp/cgi-bin/yybbs/yybbs.cgi/1v8s/yybbs.cgi]barbour La prison nest pas ad[/url] la fin du XIXe "la deuxième ville de l'Empire britannique" [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] derrière Londres, avec son port, ses chantiers navals, sa sidérurgie, ses locomotives... et ses taudis. La rupture fut consommée lorsque commen?a par l'Ecosse pour la fameuse "poll tax", cet imp?t individuel qui ne prenait pas en compte les revenus et précipita sa chute en 1990.
Depuis [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] juillet 1999, ce Parlement écossais s'occupe [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] de tout, sauf des domaines réservés à Londres : la , la étrangère, l'immigration, la fiscalité et la sécurité sociale. Pour éviter toute dérive [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] indépendantiste, le de scrutin comportait une telle dose de proportionnelle qu'il était inimaginable qu'un seul parti l'emport?t. Pourtant, les indépendantistes ont pris le . Avec un gouvernement minoritaire en 2007, avant de , à la surprise générale, 45 % des voix et la majorité absolue des sièges en 2011.
De leur c?té, les indépendantistes l?chent du lest pour leurs concitoyens. Ils rêvent d', mais entendent la livre britannique : il ne faut pas les "Scottishs widows", les fonds de pension écossais. Certes, mais rien ne garantit que l'Ecosse aura un siège au conseil de politique monétaire de la Banque d'Angleterre. Les amis d'Alex Salmond sont pacifistes, refusent les missiles nucléaires, mais veulent désormais dans l'OTAN, pour protéger leurs futurs compatriotes. Surtout, ils [url=http://eternia.nexgate.ch/forum/index.php?topic=45370.msg45381#msg45381]jordan pas cher Contre le droit des enfants, résistons ![/url] veulent la reine. Quel dommage, on imaginait le [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] prince Charles privé de son kilt écossais chantant de nouveau : "Merde pour la reine d'Angleterre qui nous a déclaré la guerre." Non, quelle que soit l'issue du référendum, elle restera reine du "Royaume désuni".
Europe Chronique

La perfidie n'est pas fausse. Avec ce référendum, Londres espère l'hypothèque écossaise, le sympathique engrenage lancé par Alex Salmond. Après un premier référendum raté en 1978, les Ecossais ont obtenu [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] avec la victoire de Tony Blair en 1997 que siège de nouveau un Parlement au nord du [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] mur d'Hadrien. La concession n'était pas exempte d'arrière-pensées : pour à Londres, les travaillistes avaient besoin des voix des Ecossais.
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Tout cela manque de souffrance. Pas de grande famine ou d'oppression anticatholique comme en . Aucune querelle linguistique comparable à celle du Québec ou de la . Pas d'arrogance castillane comme celle subie par la Catalogne. Tout cela manque décidément d'héro?sme pour que se noue le drame de l'indépendance écossaise. Pourtant, son premier ministre, , y croit. Dans une allocution solennelle au Parlement écossais d'Edimbourg, le leader indépendantiste a annoncé, jeudi 21 mars, la date du référendum sur l'indépendance de l'Ecosse. Ce sera le jeudi 18 septembre 2014.
Après des Couronnes d'Angleterre et d'Ecosse en 1603, puis la fusion des Parlements des deux nations en 1707, les Ecossais auront à répondre à la question : "L'Ecosse doit-elle un pays indépendant ?" Las, si l'on en croit les sondages, la n'en veut guère : la moitié s'oppose à l'indépendance, un tiers y est favorable, le solde restant indécis. Dans l'Hémicycle, le député travailliste a trouvé le bon mot : "Aujourd'hui, Alex Salmond nous a donné la date de son départ à la retraite."
Les Anglais per?oivent bien ce que représenterait la perte de l'Ecosse : ils seraient relégués économiquement [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] derrière l', perdraient le tiers de leur territoire et surtout les bases de leurs sous-marins nucléaires que les indépendantistes veulent . Mais Londres se garde d' ostensiblement les revendications indépendantistes, comme le fait le central madrilène.
Les Ecossais vantent la "stratégie du cano?", ces petits pays qui s'en sortent mieux seuls. Mais par gros temps, les frêles esquifs font naufrage, comme en attestent les déboires de l', de l'Irlande et de [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] . L'Ecosse aurait été bien incapable en 2007 de seule ses banques en faillite, chacun le sait. Pour accro?tre les incertitudes, Londres refuse de prénégocier les termes du divorce. La Commission a donné un coup de main à [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] David Cameron en laissant que l'Ecosse devrait renégocier son adhésion à l'UE comme un quelconque pays des Balkans.
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De leur c?té, les travaillistes ont coulé tout seuls pendant les années Blair : en envoyant leurs meilleurs [url=http://www.facebookofmlm.com/Social/blogs/post/168547]abercrombie La Commission baleinière refuse daugmenter les quotas de chasse du Danemark[/url] éléments (Gordon Brown, , ) de la politique [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] à Londres - à "Westminster", persiflent les Ecossais mi-envieux mi-méprisants - au lieu de défendre l'Ecosse. L'invasion de l' de 2003 fut un traumatisme, et Alex Salmond, qui s'était déjà opposé à l'intervention de l' au de 1999, n'en finit pas de cette guerre "illégale", qui co?ta si cher aux travaillistes.
Calmement, les Anglais distillent tous les risques encourus par leurs cousins écossais. Le paradis pétrolier ? Un think tank remet en cause l'optimisme de M. Salmond, tandis que , jeune travailliste membre du conseil municipal de Glasgow, résume : "Les indépendantistes veulent le modèle scandinave avec les américains."
Mais un bon gouvernement et une divergence d'orientation politique justifient-ils de l'indépendance ? De sa lande battue par les vents, Alex Salmond rêve en regardant la mer. Il imagine de l'Ecosse une petite , qui tirerait jusqu'à 15 % de ses revenus du de la mer du Nord, produirait d'ici dix ans 100 % d'électricité renouvelable, vivrait de ses financiers et de son whisky.