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Si la conférence de Copenhague sur le changement climatique, en décembre 2009, est une [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] indication, la reconstruction de l'ordre ne sera pas un long fleuve tranquille. Copenhague, c'est d'abord l'échec de la gestion de l'ONU, temple du multilatéralisme hérité de la seconde guerre mondiale. Les [url=http://aquatwins.com/bbs/index.cgi/index.cgi]www.vivid-host.com/barbour.ht[/url] [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] organisateurs ont été impuissants à les exigences de 193 Etats, dont certains étaient, suivant l'expression de Coluche, plus égaux que les autres. La formule des blocs de pays n'a pas mieux fonctionné. L' a été absente.
Copenhague a aussi sonné le glas du "G2", si tant est qu'il ait jamais existé. Forgée par l'historien de Harvard Niall Ferguson, en 2007, sous le terme de "Chimerica", l'idée [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] d'un tandem sino-américain, alliance du plus gros débiteur mondial et de [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] son principal créditeur, a été popularisée par Zbigniew Brzezinski, ancien de Jimmy , qui, il y a un an, a [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] avancé le concept d'un G2, "le groupe de deux qui pourrait le monde".
Etre une superpuissance crée des attentes et des devoirs. Une superpuissance doit une monnaie convertible. Une superpuissance peut être appelée à le gendarme du monde. Même si Pékin ne rechigne plus à prêter des casques bleus à l'ONU ni à des navires de guerre dans le golfe d'Aden, ses priorités [url=http://www.lcdmo.com/jordanpascher.php]air jordan pas cher[/url] sont ailleurs. Les dirigeants chinois savent quelles tensions cette posture générerait en Asie : que ce soit le Japon ou l'Inde, les autres puissances verraient d'un très mauvais oeil Pékin avec Washington les rênes de la gouvernance mondiale - sans de la .
les sangs de ceux qui, en Occident, au ou en , assistent à l'inexorable ascension du géant chinois sur la scène mondiale, en se demandant où cela va s'arrêter. Pékin vient d'ailleurs d' une prévision de croissance de son PIB de 9,5 % en 2010. La crise ? Quelle crise ?
C'est finalement [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] une poignée de dirigeants qui a conclu, a minima, la négociation, non sans quelques péripéties révélatrices. a eu beaucoup de mal [url=http://www.lcdmo.com/jordanpascher.php]jordan pas cher[/url] à gérer une relation directe avec le premier ministre chinois, Wen Jiabao, qui tant?t lui envoyait ses adjoints, tant?t lui préférait la compagnie des dirigeants des pays émergents. Non seulement M. Obama, pensant s' seul avec le Chinois, eut-il la surprise de , attablés autour de M. Wen, les présidents brésilien Lula et sud-africain Zuma, ainsi que le premier ministre indien Singh - censé être déjà parti -, mais le chef de l'Etat américain était tellement le bienvenu qu'il dut se lui-même une chaise pour s' à c?té de "my friend Lula - Hey Lula !".
Ailleurs, le spectre de la Grande Dépression s'est éloigné, mais une crise peut en une autre. La grande secousse financière mondiale, en affaiblissant la légitimité et l'autorité du pays dont elle est partie, les Etats-Unis, a entra?né une crise de la gouvernance mondiale. Qui gouvernera le monde en 2010 ? La question agite autant Pékin que Washington, Tokyo ou Bruxelles, tant 2008 et 2009 ont été, de ce point de vue, dévastatrices.
Qui, alors [url=http://park16.wakwak.com/~sakura2nd/cgi-bin/yybbs.cgi%3Fpage%3D60]www.achbanker.com/home.php Co[/url] ? La mondialisation a fait appara?tre de nouvelles configurations, du BRIC (Brésil, Russie, [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] Inde, Chine) au G20, sur les ruines du G8. Copenhague a même inventé le Basic (, , Inde, Chine). La a tout accéléré : le G20 est devenu un sommet de chefs d'Etat, puis en avril 2009 une instance décisive pour la communauté internationale de l'ab?me financier, à Londres, où la Chine a fait montre d'une assurance nouvelle. Quel que soit le schéma, la Chine y aura un r?le central, qu'elle-même ne semble pas encore défini. En dépit de leur fragilité financière, les Etats-Unis restent la première économie du monde, les champions de l'innovation technologique et surtout l'unique superpuissance militaire. Ce sont les deux seules certitudes. Comment le monde s'articule, dans et autour de ces deux géants, reste à écrire. Bipolarité, multipolarité, alliances et contre-alliances : sous le signe du Tigre, tout est possible.
Les Chinois n'ont aucune envie de cogérer le monde avec les Américains, encore moins de le , pour le moment. Wen Jiabao l'a dit, en mai 2009, en dénon?ant le concept de G2 comme "mauvais et sans fondement" ; il lui préfère de loin "la multipolarité". On aurait pu les dirigeants chinois flattés de se soudain hissés si haut sur le podium du monde ; c'est mal conna?tre leurs préoccupations, concentrées sur leur phénoménal [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] effort de croissance et leur stabilité interne. Pour eux, le G2, c'est à la Chine de l'URSS dans le couple soviéto-américain de la fin [url=http://www.nigari.info/cgi-bin/baby/joyful.cgi/joyful.cgi]hollister Les classes moyenne[/url] de la guerre froide. Loin de un statut de superpuissance, la Chine veut être considérée comme un pays en développement, conformément aux statistiques du PIB par habitant : 3 566 dollars pour la Chine, 46 443 pour [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] les Etats-Unis. Le Japon est, à ce jour, la deuxième économie du monde et la ne produit que 7,1 % du PIB [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] mondial.