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TESTER LA D?TERMINATION DE WASHINGTON SUR L'IRAN
Pour autant, nous confirme un haut diplomate, le bureau du premier ministre israélien n'avait pas été avisé à l'avance. L'e?t-il été, qu'il aurait fait en sorte – faut-il –, que le franc-parler du général Brun soit bridé, afin d'éviter que ces révélations entra?nent une cascade de réactions diplomatiques, dont l'obligation pour le président Obama de se de la fameuse "ligne rouge" fixée par lui-même, l'obligeant à une intervention militaire contre le régime de .
Isra?l n'a aucunement l'intention de les Etats-Unis dans cette direction, il ne l'a jamais eu, ne veut surtout pas appara?tre comme un va-t-en guerre dans cette affaire, et toute interprétation inverse serait un contre-sens, pis, de la malveillance... Telle est peu ou prou la ligne officielle adoptée par le gouvernement de M. Nétanyahou, lequel a intimé à tous les responsables israéliens de ne plus – dorénavant –, se à la moindre déclaration sur le sujet.
Les deux conflits potentiels se rejoignent sur un point : le saut dans l'inconnu qu'ils représentent, c'est-à-dire l'ouverture d'une bo?te de Pandore de conflits proche-orientaux. Isra?l ne serait pas le [link widoczny dla zalogowanych] seul Etat à p?tir d'un tel scénario : la , la , l', les Emirats arabes unis, pour ne que les pays les plus directement menacés, redoutent autant des représailles iraniennes, que la métastase [link widoczny dla zalogowanych] de groupes islamistes djihadistes, certains proches d', qui ne manquerait pas d' le chaos de l'après-Assad.

Le problème est que ces explications laborieuses vont de pair avec les commentaires de plusieurs hauts responsables israéliens, qui accréditent l'idée que des armes chimiques ont effectivement été utilisées, et stigmatisent l'aveuglement supposé des Américains sur cette question et, plus largement, le silence de la communauté internationale. Les Israéliens comprennent bien que les Etats-Unis veulent autant que se peut éviter de se dans une nouvelle guerre au Proche-Orient, mais ils estiment que – comme pour l' – ils sont, contrairement à l'Amérique, en première ligne, et n'ont donc pas le de se la face.
L'Etat juif a-t-il mesuré toutes les conséquences – à pour lui-même –, qu'il y a à la décision d'une administration américaine devenue forcément pusillanime à l'aune [link widoczny dla zalogowanych] de guerres en et en qui ne resteront pas, c'est le moins que l'on puisse , comme des succès stratégiques ? A en par le débat qui divise apparemment les différents de renseignement et experts israéliens sur le point de s'il vaut mieux la "peste" (le maintien de Bachar Al-Assad au ) ou le "choléra" (une fragmentée en groupes islamistes radicaux), on peut en .
Qu'au passage, la relation de confiance entre le président et le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, laborieusement raccommodée lors de la visite du chef de la à Jérusalem, fin mars, soit de nouveau écornée, est un "dommage collatéral" que les Israéliens ont tendance à considérer comme [link widoczny dla zalogowanych] récurrent dans une relation bilatérale qui a toujours été en dents de scie. [link widoczny dla zalogowanych] A ceci près qu'une parfaite entente stratégique entre les deux pays sera indispensable en cas d'intervention militaire américaine et/ou israélienne, pour détruire les sites nucléaires iraniens.
Lire aussi :
Jérusalem, correspondant?
Dans l'immédiat, les Israéliens sont engagés dans une opération [link widoczny dla zalogowanych] de damage control ("limitation des dég?ts") diplomatique avec Washington. Car si le Pentagone s'est résolu à reconna?tre que des armes chimiques ont très probablement été utilisées en Syrie, c'est largement parce [link widoczny dla zalogowanych] que les experts militaires israéliens ont décidé de publique leur évaluation de la menace, laquelle conclut sans équivoque dans le sens d'une utilisation limitée d'armes chimiques. Lorsque le général Itai Brun, chef de la division recherches et du [link widoczny dla zalogowanych] renseignement militaire, a conforté cette thèse, le 23 avril, devant la conférence de l'Institut d'Etudes sur la sécurité nationale de Tel-Aviv, il avait re?u le feu vert de son patron direct, le Général Benny Gantz, chef d'état-major de l' israélienne.
Lire :
De ce point de vue, les experts soulignent que les services de renseignement de quatre pays – Isra?l, Etats-Unis, Grande- et France – ont eu exactement les mêmes informations, pratiquement en même temps. Si l'Etat juif a décidé de les publiques le premier – on ne le conteste pas, [link widoczny dla zalogowanych] de source diplomatique israélienne –, c'est parce que c'était dans son intérêt. "S'agissant des armes chimiques syriennes, assure un haut diplomate israélien, toutes les informations sont partagées entre services de renseignement de ces quatre pays."
La thèse selon laquelle Isra?l a voulu Washington devant ses responsabilités à propos des "lignes rouges" sur la Syrie, afin de sa détermination s'agissant du programme militaire iranien, n'est pas davantage niée officieusement. Le raisonnement ? Si l'Amérique n'est pas [link widoczny dla zalogowanych] capable d' ses promesses quant à la nécessaire annihilation des armes [link widoczny dla zalogowanych] de destruction massive syriennes, comment lui confiance s'agissant de l'Iran ?
OP?RATION DE "DAMAGE CONTROL" DIPLOMATIQUE AVEC WASHINGTON
Au-delà des vertueuses mises au point et démentis que ses responsables politiques ont multiplié ces derniers jours, a obtenu ce [link widoczny dla zalogowanych] qu'il souhaitait : les Etats-Unis ne peuvent plus très longtemps sur la question de si le président Bachar Al-Assad a ou non utilisé des armes chimiques contre la syrienne, et se voient donc contraints à , t?t ou tard, une décision d'ordre militaire, sans doute lourde de conséquences pour le .
M. Nétanyahou confirme que, de son point de vue, Téhéran n'a pas encore franchi la "ligne rouge" du stade ultime de la fabrication d'une bombe, mais d'autres responsables israéliens, comme , ancien chef du renseignement militaire, affirment que tel est bien le cas. La Syrie et l'Iran ne peuvent cependant être placées sur le même plan : autant les responsables militaires israéliens estiment les capacités pour , sans extérieure, toutes les menaces – y compris celles d'armes chimiques – en provenance de Syrie, autant ils mesurent à quel point la puissance militaire de l'Amérique serait t?t ou tard un facteur décisif pour détruire une partie de l'arsenal iranien.

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