wlkleo00jah
Lord Cienia
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Wysłany: Wto 7:05, 03 Wrz 2013 Temat postu: hollister france Bassma Kodmani, la voix de loppos |
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A son retour en France, en 2005, elle a fondé l' Initiative, dont le indique bien l'ambition : les réformes et la citoyenneté dans le monde arabe en réfléchissant aux rapports entre l'Etat et la société, entre le et la religion. "Nous voulions un impact et les décisions occidentales." L'ARI devient un lieu de [link widoczny dla zalogowanych] débats, de rencontres et une force de propositions : les islamistes y discutent avec les autres forces politiques. Pour cette femme venue d'un milieu nationaliste panarabe et progressiste, les droits de l'homme doivent être à la base de tout projet politique.
Racontera-t-elle un jour par le menu les coulisses agitées du CNS, une instance de plus de 200 membres minée par les divisions politiques et les rivalités personnelles ? Elle qui s'était interdit de comme politologue sur son pays d'origine et qui avait fait le choix de ne pas dans l'opposition en exil a travaillé d'arrache-pied pour qui était qui et acquérir une connaissance intime de la géographie de son pays de naissance. Face aux difficultés à émerger une structure commune, à l'été 2011, c'est elle qui prend l'initiative, avec quelques autres, de le CNS.
S' a donc été une évidence. " Je n'ai jamais été une politologue qui se satisfait de la science", explique Bassma Kodmani. Après l'IFRI, en 1999, elle était partie l'antenne cairote de la , une fondation américaine d'encouragement à la société civile.
Bassma Kodmani, 53 ans, a très peu vécu en . Son père, diplomate, n'a cessé de de poste, trimballant sa avec lui au gré des affectations. Durant sa petite enfance, Bassma Kodmani déménage ainsi de en , puis en et en , en passant par Le Caire, capitale de la République arabe unie ( et Syrie) de 1958 à 1961. Après trois années à Paris, de 1962 à 1965, où il est chargé de rétablir les relations diplomatiques rompues depuis l'affaire de Suez, M. Kodmani est rappelé [link widoczny dla zalogowanych] à Damas.
de l'autre c?té du miroir, l'Histoire et non plus simplement à la . Est-on mieux é pour des responsabilités politiques quand on les a étudiées ? Ou, au contraire, est-on paralysé par les scrupules ou le dédoublement permanent ? "Je ne sais pas, je me poserai la question après", répond Bassma Kodmani, l'infatigable porte-parole et responsable des relations extérieures du Conseil national syrien (CNS), le principal rassemblement de l'opposition syrienne. Tant que le régime du président Bachar Al-Assad ne sera pas tombé, la chercheuse, qui dirige l'Arab Reform (ARI), un think tank basé dans le 15e arrondissement à Paris, s'interdit de à ses études.
Depuis son engagement au CNS, le gouvernement syrien et ses supporteurs la vouent aux gémonies. Ils [link widoczny dla zalogowanych] rappellent son passage par la Ford Foundation, "preuve" de sa prétendue inféodation aux Etats-Unis, et sa participation à un débat avec des écrivains israéliens lors du Salon du livre 2008 à Paris. "C'est une tentative de me discréditer, répond-elle. Si je n'étais pas venue, qui aurait parlé de l'occupation israélienne ? Pour moi, la [link widoczny dla zalogowanych] question palestinienne restera toujours centrale."
Les espoirs suscités par l'arrivée au de Bachar Al-Assad sont vite douchés : "Nous avons été très nombreux à en 2000 que le régime pouvait de sa sclérose et une ouverture. Il avait éliminé toute opposition organisée. Je [link widoczny dla zalogowanych] me suis surprise à avidement de société." Las, le printemps de Damas a été de courte durée. "Finalement, l'étincelle est venue en 2011 de là où on ne l'attendait pas : les pauvres, les ruraux, les banlieusards, et cette [link widoczny dla zalogowanych] jeunesse qui n'a rien cru de tout ce qu'on lui avait appris. Ils ne se sont pas posé la question : quel prix va-t-on ?"
Ce stage accéléré en opposition syrienne n'est pas une sinécure. L'exil [link widoczny dla zalogowanych] est un univers fait d'attente et de frustration, empreint de la culpabilité d'être loin de là où l'on voudrait. Cela attise parfois les rancoeurs. Lorsqu'elle a commencé à s' dans l'opposition syrienne, peu après le début du soulèvement [link widoczny dla zalogowanych] anti-Assad, en mars 2011, Bassma Kodmani a commencé à des remarques insidieuses : "Je ne savais pas que tu militais dans l'opposition !", "Bienvenue ! Et ton père, au fait, il a passé combien de temps en prison ?" Elle répond, calme et déterminée : "Quand on me demande : "Qu'est-ce [link widoczny dla zalogowanych] que représentez ?", je réponds : "Rien du tout". La seule question qui se pose pour moi est : qu'est-ce que je peux aux Syriens et à [link widoczny dla zalogowanych] leur révolution ?"
"Il est évident qu'il y a une dimension familiale dans mon engagement actuel auprès de la révolution syrienne, explique-t-elle. Ce pays nous a été comme volé quand nous avons été contraints à l'exil." A des années 1980, elle a pu rendre visite à sa famille, des intellectuels damascènes qui n'ont pas fait fortune dans le commerce. Lors de ses séjours, les moukhabarat (membres des de renseignement) manifestent discrètement leur présence. Elle rend visite aux opposants historiques, [link widoczny dla zalogowanych] mais se garde de tout geste d'éclat. "Le sentiment que c'était une situation invivable et inacceptable a toujours été là, dit-elle. Mais la bourgeoisie urbaine acceptait cette situation. Les gens de ma génération menaient une vie étriquée, individualiste. On s'accommodait, mais chacun connaissait le prix de la contestation. Pour ces raisons, je n'ai jamais songé à m' à Damas."
Peu après la guerre des Six-Jours, en 1967, durant laquelle la Syrie perd le plateau du Golan, le jeune diplomate, qui a toujours pensé librement, est arrêté quelques mois pour osé son ministre. Dès sa libération, début 1968, il part avec toute sa famille à Beyrouth. Puis déménage à Londres en 1971. [link widoczny dla zalogowanych] En 1977, il entre à l'Unesco, à Paris, et sa fille Bassma vient des études à Po. Dès sa sortie, en 1981, elle intègre l'Institut fran?ais des relations internationales (IFRI). Ces déménagements incessants ont fait de une parfaite trilingue en fran?ais, anglais et arabe.
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